Lucie Castets s'est dite favorable à la régularisation de "tous les sans-papiers", précisant dans la foulée s'exprimer en son "nom propre".
Olivier Faure et Lucie Castets à La Chapelle-Saint-Mesmin, le 31 juillet 2024. ( POOL / GUILLAUME SOUVANT )
Le Parti socialiste n'est pas favorable à la régularisation de "tous les sans-papiers", comme le souhaite la candidate du Nouveau Front populaire (NFP) pour Matignon, Lucie Castets, a indiqué mercredi 25 septembre le premier secrétaire du PS, Olivier Faure.
"Je ne suis pas d'accord avec cette position qui n'est pas la nôtre" , a-t-il réagi sur BFMTV .
Interrogée sur la même chaîne lundi soir, celle dont l'alliance de gauche avait proposé en vain le nom pour le poste de Première ministre a d'abord assuré être favorable à la régularisation de "tous les sans-papiers" , précisant dans la foulée s'exprimer en son "nom propre".
"Je pense qu'il faut une régularisation importante des sans-papiers , je ne sais pas si c'est l'intégralité, il faudra que je regarde, si vous voulez la prochaine fois que je viens, on en reparle pour que je confirme cette position", avait-elle ensuite corrigé.
Cette proposition ne figurait pas dans le programme de la gauche unie aux législatives. Le NFP voulait plutôt "régulariser les travailleurs, étudiants, parents d'enfants scolarisés et instituer la carte de séjour de dix ans comme titre de séjour de référence".
Retour dans le pays d'origine
Olivier Faure a plaidé mardi matin pour une régularisation des travailleurs sans-papiers. "Pour les autres, quand ils sont rentrés illégalement sur le territoire, qu'ils s'y maintiennent, la logique c'est qu'on les fasse repartir dans leur pays d'origine", a-t-il estimé.
Il a aussi pris acte du fait que Lucie Castets se soit dite toujours "disponible pour la fonction" de Premier ministre, soulignant qu'elle avait été "parfaite dans sa mission" et était "légitime à occuper cette fonction".
Toutefois, le patron du PS a souligné tenir compte "d'une situation qui a changé" avec la désignation de Michel Barnier par Emmanuel Macron. "Pour l'instant, la question de savoir si nous sommes appelés à gouverner est une question qui n'est pas encore d'actualité. Quand elle le sera, nous aurons à nouveau à nous prononcer, et nous dirons à ce moment-là qui doit être Premier ministre ", a-t-il indiqué, laissant entendre que Lucie Castets ne serait pas automatiquement le futur choix de la coalition de gauche pour Matignon.
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